Il faudrait imaginer un Ryan Adams en album autoproduit, un Lenny Kravitz sans ego, un James Bay qui ne surjouerait pas la fragilité – l’essence du blues-folk à hauteur d’homme, aux sophistications instinctives et aux élans radieux. Yamin Alma appartient à l’Amérique universelle des artistes dont la guitare est un prolongement de l’âme – et c’est l’âme d’un beau gosse cabossé, romantique, fourbu et charmeur, qui écrit en anglais et souffle dans son harmonica vers Perpignan.