C’est dans un dialecte marocain que Léa Jiqqir chante, aidée de son bouzouki, tandis que Romain Henry s’occupe en une grande improvisation de produire, à coups de synthé et machines en tous genres, une instrumentale psychédélique à souhait. À la croisée du châabi et de l’électro, Taxi Kebab réussit le difficile pari de lier Occident et Orient tout en respect, sans trop en faire et sans jamais tomber dans le folklore inutile.