Infusée à Depeche Mode, Talking Heads ou DAF, l’électronique sombre de Poltergeist pourrait tomber dans les clichés d’une tripotée de styles dont les noms se terminent en « wave » et louper le coche du XXIème siècle. Mais le jeune producteur-esprit frappeur sort systématiquement des sentiers battus : ses chansons en allemand ont la force de frappe d’un Kompromat perdu quelque part sur les rails d’un train… Fantôme, évidemment. Et le conducteur est formel : vous ne ressortirez pas indemnes du voyage.