Puisant son inspiration dans ses origines espagnoles, la culture gitane et une nouvelle scène latino hybride dont Rosalia serait la marraine, Laury Perez alias MIMAA fait se rencontrer trap et flamenco. C’est rentre-dedans, solaire, et chaque note sonne comme une célébration de la femme latine, grande gueule et sensuelle, sorte de Carmen version 2021 qui dégagerait un Don José trop collant à coups de déhanchés et d’impressionnantes vocalises.